Reproduction à l’identique des plus grands manuscrits : consulter un site spécialisé en ligne

fac-similé

D’après son nom, un manuscrit est un document écrit à la main avant la découverte de l’imprimerie. De nos jours, il s’agit de l’original d’un ouvrage, écrit manuellement ou dactylographié, pour être imprimé. Le fac-similé est lui une copie ou reproduction, aussi identique que possible à l’original, d’un élément à valeur historique fait en général par procédé photographique.

Description du fac-similé

Le mot fac-similé vient du latin facere, faire, et de simili, chose semblable. Il s’agit d’une copie ou d’une duplication d’un vieux livre, d’un manuscrit, d’un dessin ou de toute autre œuvre d’art et élément ayant une valeur dans l’histoire. Le fac-similé ne ressemble pas aux autres types de reproduction. Celui-ci cherche à recopier aussi fidèlement que possible l’œuvre originale. Il prend en compte tous les petits détails matériels de l’objet original. Cela comprend entre autres l’échelle et la couleur. Dans le cas d’un livre, le fac-similé contient toutes les pages de la production originale. Si les copies des livres ne sont pas intégrales, il s’agirait là de fac-similés partiels. Les manuscrits ou œuvres originales datant souvent de plusieurs siècles sont fragiles. Pour pouvoir faire des études et des recherches, les personnes qui en ont besoin se procurent des fac-similés de manières commerciales. Ce sont souvent des étudiants et des chercheurs. Dans leur cas, les sources dont ils ont besoin ne sont pas accessibles autrement. Des services d’archives et des musées cherchent aussi à effectuer l’achat de reproduction de manuscrit pour pouvoir préserver une copie de l’œuvre en question. La production et l’utilisation de fac-similé datent déjà d’assez longtemps. L’évolution de celui-ci est allée de pair avec celle de l’imprimerie qui est à la fois un des outils utilisés pour les fac-similés.

Rôles des fac-similés dans la conservation

Le fac-similé est reproduit aussi proche de l’original que possible. Les détails pris en compte sont nombreux dont la couleur et même les défauts. Pendant une étude approfondie, tous les détails sont importants du plus petit au plus grand. Différents domaines de recherche comme l’histoire ou la paléographie ont besoin d’utiliser les fac-similés pour des examens attentifs dans le cas où le document ou l’objet original n’est pas accessible au grand public. Donc, avoir recours aux fac-similés permet grandement de garantir la conservation des œuvres originales. Ils ne risquent pas d’être détériorés par l’environnement extérieur. On parle surtout de fac-similé pour les œuvres imprimées et manuscrites. Dans le cas de reproduction des œuvres palpables, objet en trois dimensions, ou des tableaux de peintures, les copies sont plutôt décrites comme étant des répliques.

La fabrication des manuscrits

À la base, les manuscrits originaux écrits à la main suivaient un certain procédé de production. Tout d’abord dans le choix du support qui va recevoir le manuscrit. Si ce dernier est une matière dure, on appelle plutôt le procédé gravage. Ces matières peuvent être de la pierre, des os, du bois ou encore des métaux. Pour le système plutôt appelé écriture, les manuscrits sont confectionnés sur des supports souples. Au début, il s’agissait seulement de substance végétale ou animale comme les feuilles ou les écorces d’arbre, ou encore les peaux d’animaux. Plus tard, les supports sont manufacturés et les manuscrits ont été inscrits sur des papiers, des papyrus, des parchemins ou même du tissu. Ces derniers sont plus aptes à recevoir les écritures. Une fois le support choisi, il faut ensuite voir quel instrument va-t-on utiliser pour le gravage ou l’écriture. Dans le cas où le soutien est quelque chose de dur, les instruments pouvant être employés sont le stylet ou style, qui est une tige de métal ou d’os. Une extrémité était pointue pour le gravage et l’autre était plat pour effacer. Les tablettes d’écriture étaient enduites de cire ou formées par des lamelles de plomb. Pour les supports en bois, l’instrument pour faire le manuscrit est un pinceau. Pour inscrire le manuscrit sur un support souple, au début on utilisait un calamus, qui est un roseau apprêté. Celui-ci était taillé en guise de plume. Puis viennent différentes sortes de plumes. Les plumes d’oiseaux, surtout celles de l’oie étaient les plus utilisées. Il y avait aussi des plumes métalliques, qui dataient de bien avant l’ère moderne.

 L’importance de l’encre dans les manuscrits.

Un autre élément à ne pas négliger pour l’écriture des manuscrits est l’encre. Cette dernière peut être de différentes couleurs. Mais pour les manuscrits, l’écriture de base se faisait en noir. Les autres couleurs étaient utilisées de temps à autre pour le style et pour agrémenter les yeux. La couleur rouge est utilisée sur les initiales des chapitres, les titres de ces chapitres, le titre de l’ouvrage placé à la couverture. Ces parties sont appelées des runriques, venant du latin ruber qui signifie rouge. L’encre bleue, verte ou jaune était utilisée dans le même. Cela permet d’avoir plusieurs nuances de couleurs et rend le manuscrit encore plus agréable. Pour rendre la lecture des manuscrits encore plus agréable, ceux qui se chargeaient de les écrire veillaient à bien aligner le contenu. À l’aide d’un compas et d’une règle, des lignes verticales étaient tracées pour délimiter l’espace d’écriture par des marges. Pour garantir un bon espacement bien régulier entre les lignes, des lignes horizontales sont aussi tracées. Toutes ces lignes sont tracées à sec à l’aide d’un style au début, puis plus tard avec un crayon. Cette méthode d’alignement a été maintenue pour les livres imprimés jusqu’au XVIIe siècle. Dans cette dernière méthode, les écritures sont réglées avec des lignes rouges.

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