La consommation vestimentaire fait actuellement l’objet de la surproduction et de la surconsommation qu’elle mérite en conséquence une considération par rapport à la consommation responsable. L’achat des vêtements d’occasion constitue une solution incontournable pour y contribuer activement. Des plateformes, des associations et des magasins sont devenus alors des acteurs majeurs où on peut en trouver.

Les boutiques en ligne

Certains opérateurs économiques qui notamment œuvrent dans le domaine de la vente d’articles de mode ou de simples tenues vestimentaires et accessoires se sont lancés dans la mise en ligne de fringues d’occasion. Ce sont des vrais professionnels qui procèdent à la recherche des produits de seconde main à exposer dans leurs vitrines en ligne. Etant donné qu’ils sont des entreprises, les clients ont affaire à des spécialistes dans divers domaines qui font fonctionner leurs sites. Selon le design de ces derniers, il y est possible de consulter la quantité d’articles disponibles ainsi que d’avoir une estimation du prix en magasin, en vue de faire une idée sur son choix ; fonctionnant avec les mêmes principes de retour gratuit ou d’échange ainsi que des filtres pour avoir la taille, la marque, la couleur, voire le prix pour un type de vêtement disponible. Si onceagain.fr, entre autres, procède de la même façon, les réseaux de vente les plus répandus sur les sites spécialisés en mode sont détenus par la mise en relation des particuliers. Ces plateformes tournent par des propositions aux enchères ou par petites annonces. Les prix qui y sont proposés sont hors port et hors emballage, et l’offre ne donne pas aux clients le droit de retourner ni d’échanger les articles, bien que les sites de vente soient ergonomiques, avec des interfaces faciles d’utilisation et une fluidité très appréciée. Pour un gain de temps précieux, ils disposent même d’application gratuite pour les Smartphones et les tablettes.

Une action sociale pas comme les autres !

Pour les entreprises citées précédemment, l’idée qui fait leur particularité est lors des collectes, les articles non revendus sont donnés aux ONG. En revanche, de nombreuses associations remettent en vente ces produits ou d’autres articles qui leur ont été donnés. Ainsi, dans le cadre de l’achat de vêtement pour femme d’occasion, l’action entre dans la considération de l’équité sociale. Il y a là une liaison entre écologie et sociale, due au fait que souvent ce sont des personnes en réinsertion qui réalisent la collecte puis le tri ainsi que la revente. En plus d’accompagner ces assistants dans l’acquisition des compétences qu’il leur faut pour travailler dans l’univers commercial, entre autres, acheter son vêtement d’occasion pour femme près de ces organismes contribue surtout à l’économie locale. Certains espaces sont de véritables magasins, à l’image du secteur de la grande distribution où ces personnes bénéficient de conditions réelles existantes et où les visiteurs ont droit à une présentation sous forme linéaire des produits. Après tout, presque toutes les villes disposent d’associations locales qui œuvrent de cette manière. Elles sont faciles à trouver sur le moteur de recherche. Vous n’aurez qu’à faire des recherches avec des mots-clés incluant le nom de votre ville. Toujours dans cette idéologie de mieux acheter, mieux consommer et mieux jeter, de nombreux espaces de vente des associations nationales sont également installés partout en France.

Acheter ses articles vestimentaires de seconde main dans des magasins spécialisés

Pour celui ou celle qui veut voir d’abord son vêtement d’occasion en réel, avant de s’en procurer, il y a des magasins qui travaillent uniquement dans l’achat ainsi que la revente des produits d’habillement de seconde main. Ces boutiques ou magasins de dépôt-vente ne possèdent pas des sites d’e-commerces ou ont du mal à être référencés. Alors, en vue de les retrouver, il n’y a qu’un moyen, c’est de consulter les pages jaunes, avec l’utilisation de mots clés munis du nom de la ville et, par exemple, de « achat vêtement d’occasion pour femme pas cher ». Avec les adresses fournies, ce mode de consommation alternatif fait tomber les consommateurs sur des modèles phare s’ils recherchent des modèles bien précis. En tout cas, c’est un moyen d’avoir des pièces d’anciennes collections des grandes marques des secteurs de la mode et de luxe en tant que vêtements quasi-neufs. Pour cela, il suffit de prendre son temps et de tester toutes les boutiques implantées près de chez soi, avant d’adopter celle qui correspond le mieux à son style et surtout à son budget. En effet, les prix sont établis selon le bon vouloir des vendeurs qu’il est facile ou pas d’avoir des tarifs allant de 20 % à 80 % par rapport à ceux proposés en boutique.

Une démarche circulaire

Avant la préoccupation sur la durabilité, porter des vêtements d’occasion pour femme issus des achats solidaires a un impact peu bénéfique sur son image. Pourtant, de nos jours, des sites communautaires arrivent à faire vivre « une seconde histoire » à des produits de marque. Qui aurait cru qu’aujourd’hui, il y a une de ces plateformes collaboratives qui véhicule l’image de durabilité avec « rien ne se perd, tout se transmet ». Par ailleurs, selon le baromètre 2017, 29 % des acheteurs en ligne se sont basculés vers le commerce collaboratif et les raisons reposent sur l’éthique et les finances, sans parler, évidemment, des rappels en permanence sur la surconsommation d’eau et de produits toxiques par les industries textiles. Outre ce problème de pollution qui fait que ce secteur soit le plus polluant après le pétrole, les médias ne cessent également d’inciter les citoyens à la prise de conscience sur les conditions de travail des ouvriers dans ce domaine, lesquelles frôlent l’esclavagisme. Un autre élément à ne pas négliger est le gaspillage que même les enseignes de grande marque dans ce domaine ont compris, la raison des campagnes sur les bons d’achat contre des vieux vêtements. Pour le grand public, un geste à la fois éthique et écologique est l’achat auprès des boutiques et des plateformes de seconde main. Ne l’avez-vous jamais essayé ? En effet, acheter des articles vestimentaires de seconde main ne veut pas du tout dire acheter de mauvais articles. Bien au contraire, cette solution permet d’avoir à prix bas des produits que vous aimez mais que vous n’avez pas pu acquérir à leurs prix normaux.