5 erreurs à éviter lorsqu’on arrête de fumer

arrête de fumer

Peu importe les raisons qui motivent quelqu’un à arrêter de fumer, il faut mettre les chances de son côté pour y parvenir. Il serait dommage que cette volonté se volatilise à la première envie de griller une cigarette. Pour ce faire, il y a des pièges dans lesquels il vaut mieux éviter de tomber. Afin de vous faciliter la tâche, cet article regroupe pour vous cinq erreurs courantes qui empêchent d’arrêter de fumer efficacement.

1. Arrêter de fumer d’un coup

Les professionnels de santé le diront à la plupart des fumeurs, il est déconseillé d’arrêter de fumer du jour au lendemain. Certes, certaines personnes se sentent capables de relever ce défi. Soit parce qu’elles sont peu dépendantes à la nicotine, soit parce qu’elles ont confiance en leur capacité à arrêter. Néanmoins, une vie sans cigarette ne se retrouve pas en un coup de baguette magique. Il est possible par exemple de diminuer au fur et à mesure sa consommation de cigarettes. On peut se tourner vers la cigarette électronique, appelée aussi vapoteuse. Elle présente moins de risque pour la santé, car il n’y a pas de système de combustion. Le liquide se transforme en vapeur et il n’y a pas d’inhalation de substances toxiques. Fumer devient vapoter et cette étape transitoire permet de ne pas brusquer l’organisme.

2. Ne pas être accompagné dans le processus d’arrêt de la cigarette

L’arrêt de la cigarette est un moment important dans la vie d’un fumeur, il marque des changements d’habitudes. La volonté est souvent là, mais la méthode n’est pas maîtrisée. Là encore, certaines personnes ne ressentiront pas le besoin de se faire accompagner. Les chiffres fournis par Tabac Info Services sont pourtant équivoques, un individu a plus de 70 % de chance de venir à bout de son sevrage s’il demande l’aide d’un professionnel de santé. Ainsi, le médecin traitant est chargé de déterminer avec le patient la méthode la plus adaptée au mode de vie et aux besoins de ce dernier. Parfois, un traitement médicamenteux sera prescrit, parfois une méthode alternative sera conseillée. Cet accompagnement permet aussi d’apporter un soutien moral et de délivrer une dose de motivation lorsque celle-ci fait défaut.

3. Culpabiliser au moindre écart

Qui a dit que le corps pouvait se défaire de la nicotine aussi facilement ? Il ne faut pas oublier que le tabac est un psychotrope et que le fait de le consommer créée une forte dépendance. Le cerveau est habitué à ce dosage qu’il reçoit régulièrement et le perçoit comme un stimulant. Que les fumeurs qui souhaitent stopper la cigarette se rassurent, il est rare que personne ne craque durant la période de sevrage. Le secret des ex-fumeurs réside en un élément : la confiance. La culpabilité ne doit pas prendre le dessus si une personne allume à nouveau une cigarette, voire plusieurs. Il peut être intéressant d’identifier la cause, qu’est-ce qui a fait que la personne avait tant besoin d’en fumer une ? Cette reprise représente un palier et la prochaine fois, le fumeur en sursis se mettra au défi de battre son propre record.

4. Ne pas anticiper la période de sevrage

Afin d’aller au bout de son sevrage, le fumeur a intérêt à se préparer. Cela se fera grâce à l’accompagnement d’un professionnel, mais il peut également mettre en place des éléments pour anticiper les aléas qui surviennent durant cette période. La peur de ne pas y arriver est légitime, car des effets secondaires liés au sevrage sont multiples : anxiété, irritabilité, troubles du sommeil, prise de poids… Il faut donc préparer le terrain en douceur pour ne pas avoir l’impression de perdre pied. Cette anticipation se traduit par le fait de parler de cet arrêt à ses proches par exemple, afin d’éviter que ceux-ci ne fument devant la personne. Une bonne alimentation, saine mais sans privation, peut aussi aider. Enfin, le mois de novembre est marqué chaque année par l’événement appelé « le mois sans tabac ». Voilà une occasion de démarrer son sevrage, emporté par une volonté collective.

5. Ne pas envisager la prise de substituts nicotiniques

Les substituts nicotiniques servent essentiellement à rendre le sevrage plus agréable pour le fumeur. En ayant recours à l’un ou plusieurs d’entre eux, le fumeur peut espérer voir les effets secondaires diminuer. En cas de non prise, le manque risque de se faire ressentir et la rechute sera imminente. Un professionnel de santé comme un médecin ou pharmacien délivrera alors ses conseils pour choisir le substitut adéquat. On en trouve sous différentes formes, que ce soit en spray, en patch ou en pastilles à sucer, avec un taux de nicotine faible. Ce traitement tenu sur le long terme, au moins six mois, augmente les chances de ne pas subir son sevrage. Au cas où ce genre de substituts vendus sans ordonnance ne fait pas effet ou ne suffit pas, le médecin peut prescrire un traitement médicamenteux plus fort.

Plan du site